Ah, le doux parfum de la réussite, le frisson de l'accomplissement et... l'odeur de peinture fraîche. Et oui, comme je viens de te l’annoncer dernièrement, j'ai enfin signé ! Enfin, je devrai plutôt dire « nous avons signé » car c’est une affaire de famille. Après des mois de recherche acharnée, de combats administratifs plus épiques que Game of Thrones (enfin s’imagine car je ne l’ai jamais vu) et de discussions comptables qui auraient endormi même le plus passionné des économistes (c’était long, très long, beaucoup trop long) :
J'ai enfin mon propre studio photo.
(Je n'ai pas encore d'image pour illustrer l'article... alors je te met un auto-portrait !)
Les prémices d'une aventure photographique.
Tout a commencé il y a deux ans, lorsque j'ai décidé de troquer mes soirées Netflix contre des formations hebdomadaires en studio photo. Certains appellent ça de la passion, d'autres de la folie. Personnellement, je penche pour un subtil mélange des deux. L’envie de créer des images de A à Z en étant maitre de la gestion technique de la lumière devenait de plus en plus présente, j’avais besoin d’avancer, d’évoluer mais surtout de proposer autre chose (je pourrai faire un article consacré à ce sujet si ça t’intéresse).
Un parcours semé d'embûches (et de formulaires en triple exemplaire).
Si tu penses que chercher un local est aussi simple que de trouver un selfie flatteur sur ton téléphone, détrompe-toi (même si certain cherche encore). Entre les propriétaires (je peux les critiquer, j'en suis un aussi à présent) qui pensent que 15m² suffisent pour un studio photo et les banquiers qui vous regardent comme si vous demandiez un prêt pour ouvrir un parc à licornes, la quête du Graal immobilier a été pour le moins... rocambolesque. Outre la superficie et la hauteur sous plafond minimale souhaitable pour bien commencer (je vais peut-être en décevoir certain, mais oui, la taille ça compte), il y a aussi l’emplacement qui joue un rôle très important : le Studio 88 (c’est son nom) est situé à Langlade, à 10 minutes de Nîmes, face à la mairie et à 200m de la départementale dont le trafic journalier moyen est de 18000 véhicules. Je pense (j'en suis même sûr) avoir trouver mon endroit idéal.
Mais ça y est, j'ai signé !
Le local est enfin à moi. Bon, pour l'instant, il ressemble plus à une scène de crime (ou encore dépourvu de mon prochain crime), mais il est à moi ! Imaginez un espace où les murs attendent patiemment leur couche de peinture blanche sur un cyclorama sur mesure, où le parquet (imitation parquet en réalité - le budget aussi ça compte) n'a pas encore goûté à la douce caresse d'un Swiffer (il n’y goutera pas tout les jour non plus - le ménage et moi on apprend à sympathiser), et où les cartons empilés donnent l'impression d'un jeu de Tetris grandeur nature…
Il faut maintenant que je m'attaque à la montagne de travaux, pour que le studio de mes (petits) rêves deviennent un endroit dans lequel tu te seras aussi bien qu’à la maison : mon but étant de créer un espace où chaque client se sentira comme une star devant l'objectif. Bon, pour l'instant, on est plus dans le registre "bricoleur du dimanche" (après un samedi de mariage) que "photographe de renom", mais chaque chose en son temps. Je suis très bien accompagné et je suis certain que le résultat ira au delà de mes attentes.
L'avenir s'annonce lumineux (et bien éclairé).
Il reste encore du chemin à parcourir avant de vous accueillir tous dans mon studio flambant neuf. Mais le plus gros est fait. Le rêve est là, à portée de main, prêt à être immortalisé. Alors préparez vos plus beaux sourires, car bientôt, tu auras l'occasion de passer devant mon objectif et de vivre une expérience photo inoubliable.
En attendant, je retourne à mes pinceaux et mes plans de réaménagement. Parce qu'après tout, Rome ne s'est pas construite en un jour... et mon studio non plus. Mais promis, le jour où tout sera prêt, ce sera le début d'une nouvelle aventure, pleine de moments capturés, de sourires partagés et de souvenirs éternels.
Alors reste connecté, car le meilleur est à venir !
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